Le héros de ce livre est John Foster de Chazotte, américain d’origine française né en 1951 à Boston.
Descendant du marquis Guillaume de Chazotte (1747-1789), ami et compagnon d’armes de La Fayette dans la guerre d’indépendance américaine contre les anglais, John est enseignant-chercheur en anthropologie à la célèbre université de Harvard. Il a publié en 1983 aux éditions Hutchinson un livre intitulé « A la poursuite des arts perdus », apprécié dans les milieux des sciences humaines.
Son père est William de Chazotte, ancien conservateur du Peabody Museum de Harvard, sa mère Julie Védrine est née en France ; elle est premier violoncelle à la Boston Symphony Orchestra. Divorcé en 1981, il vit en célibataire pratiquant des activités diverses, allant du karate et du kempo dont il est 4ème dan, à la voile et au pilotage d’avion, entouré de musiques elles aussi diverses, de Wagner, Monteverdi, John Cage et Bach aux ragas indiens, à la world music, au rock et au jazz ; il est le batteur de l’orchestre de jazz de Harvard composée à moitié d’enseignants et d’étudiants. Parfait bilingue français et américain, il lit aussi bien Voltaire que Norman Mailer, aussi bien le journal « Le Monde » que l’ « Herald Tribune ». Il parle aussi le pidgin english, langue véhiculaire à base d’anglais, de français et de portugais, parlée surtout chez les Papous.
En juillet 1988, il fait la rencontre du milliardaire américain William Seidler, humaniste et mécène d’organisations de défense des peuples menacés par la mondialisation, qui a l’intention de créer pour sa fondation une collection d’objets d’arts perdus provenant du monde entier. Il demande à John de Chazotte, s’il veut bien prendre le temps de constituer cette collection de la plus grande qualité possible, lui donnant carte blanche sur tous les points, y compris sur le plan financier.
Ce livre est l’histoire de la constitution de cette collection. Il va nous entraîner dans les arcanes des cultures de peuples vivant aux Etats-Unis, au Cameroun, au Canada, en Nouvelle-Guinée, en Australie, au Vanuatu et enfin au Mexique. Ayant plusieurs fois risqué sa vie au cours de ses missions pour Bill Seidler, il eut le bonheur de rencontrer en Allemagne Anna Homberger, qui sera son interprète à Berlin et Hambourg, puis au Mexique. Elle deviendra sa femme en 1993.
Le livre
Environ 280 pages (450000 signes) Dix chapitres Douze illustrations couleurs Six cartes
L’auteur
Alain NICOLAS est docteur en archéologie, conservateur en chef des Musées de France retraité, fondateur du Musée d’Histoire de Marseille puis du Musée d’Arts Africains, Océaniens, Amérindiens de cette même ville. Anthropologue spécialiste de l’art océanien, il a été conseiller culturel à l’ambassade de France aux Fidji, puis conseiller régional écologiste en PACA. Il est chevalier de la Légion d’Honneur et officier de l’ordre du Mérite National. Son dernier livre : « Un anthropologue nommé Chirac », a été publié en novembre 2017 à Paris aux éditions de L’Archipel.